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Message pastoral

Frères et sœurs dans le Christ, en tant que responsable actuel, devant l’Evêque, de la Communauté orthodoxe roumaine, je remercie le Seigneur de pouvoir vous rejoindre régulièrement pour officier ensemble la sainte liturgie de l’Eglise. Le Christ et son Eglise célèbrent : nous concélébrons. Voici quelques remarques :

1. A propos de la langue, quoique notre communauté soit issue premièrement d’une demande des fidèles roumains, nous utilisons davantage la langue française dans la prière : nous en avons parlé avec nos amis roumains et ils nous ont donné leur accord. Nous conservons le chant roumain du Trisagion, la lecture du saint Evangile et du Notre-Père dans les deux langues et certaines prières en roumain.

2. Concernant la musique, j’ai personnellement une préférence pour la partition de Maxime Kovalevsky, comme je l’ai écrit dans ma lettre du 27 octobre que vous devez avoir eue. Mais, je suis accessible aux arguments qui défendraient la partition généralement en usage pour le français, celle de la Fraternité. En revanche, je tiens, au moins au sein des offices, à la traduction du Notre-Père soutenue et harmonisée par Maxime.

3. Pour ce qui est du chœur, j’ai demandé à Pierrette et à Paul de préparer et de coordonner les chants, car ils sont anciens dans l’Eglise orthodoxe et connaissent l’ordo. Le nombre de quatre personnes est suffisant au chœur, car c’est un sacrifice et il est difficile de vaquer à la prière quand on assume ce service : la place royale est dans l’assemblée. Je rappelle des principes de bon sens : au chœur et en général, il vaut mieux lire recto tono que de chanter mal ; il vaut mieux chanter à l’unisson la mélodie que d’harmoniser de travers ; ce n’est pas le chant qui est important, c’est la prière (disait saint Germain de Paris). Et si l’on peut chanter, c’est bien, mais cela doit être beau de la beauté du Christ.

4. La participation à l’Eucharistie : elle est liée à l’appartenance à l’Eglise. Il y a en France beaucoup de communautés utilisant le nom de l’Orthodoxie et qui ne sont pas en communion avec l’Eglise. Nous accueillons leurs membres sans jugement et vraiment avec affection ; ils peuvent être au rang des catéchumènes ; le prêtre peut étudier avec eux quel chemin prendre pour rejoindre la communion ecclésiale. Il en est de même de certaines situations : par exemple, le concubinage ne permet pas à des personnes, même baptisées dans l’Eglise, de participer à l’Eucharistie (car il est assimilé à l’adultère) ; nous accueillons également ces personnes sans jugement et de tout notre cœur. Elles peuvent être au rang des pénitents ; le prêtre doit étudier avec elles comment célébrer bientôt le sacrement du mariage. Ces dispositions se rapportent au salut ; car nous redoutons de communier « pour notre condamnation ».

Je vous recommande de vous préparer à la communion eucharistique en vous confessant aussi souvent que possible, et en tout cas en demandant chaque fois avant la liturgie la bénédiction à celui qui préside ; en vous abstenant de nourriture animale la journée du samedi, puisque nous célébrons en vigiles, et en disant auparavant les prières prévues. Il est nuisible au salut de communier trop rarement ; mais il est nuisible également de communier sans préparation et d’une façon individualiste. Nous-mêmes, évêques, prêtres et diacres, devons donner l’exemple dans ce domaine.

Que Dieu nous aide ! - Doamne ajutà !

Và rog sà và rugati pentru mine, preotul vostru si pentru diaconul nostru Stefan si familia sa - n’oubliez pas de prier pour moi, votre prêtre, et pour notre diacre Stéphane et sa famille.

Prêtre Marc-Antoine, doyen des paroisses de la Metropole Roumaine en France


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